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ganbatte

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Pour mon 6ème (18 maintenant) séjour au Japon, j'ai décidé d'ouvrir un blog, au programme : JuJutsu, Shiatsu, Sakura, Koyo et autres joyeusetés nippones :)

Publié le par Rachid Moudoub
Publié dans : #KoKoDo JuJutsu
À la recherche d’un art martial.

Septembre 2011,

Mon attrait pour le shiatsu m’amène à découvrir l’Hakkoryu.

Je découvre cet art martial lors d’un cours d’essai, "la ceinture noire" qui prend en charge mon initiation me serine de me décontracter, de me relâcher pour que toutes mes tensions corporelles disparaissent et qu’enfin je puisse réaliser une technique. Je passe la quasi-totalité́ du cours à m’acharner sur mes « maudites tensions » !

- Ah si je pouvais en attraper ne serait-ce qu’une et la faire taire à tout jamais !

J’en étais là, à me dire qu’une bonne détente me permettrait d’avancer dans la pratique. Cette idée m’a immédiatement séduite, j’étais...charmé, oui charmé. Comment en aurait-il pu être autrement, la raideur qui habite mon squelette depuis déjà̀ trop longtemps allait enfin trouver une adversaire de taille à qui parler, la détente !

Mais voilà, pour obtenir une once de résultat il faut pratiquer, répéter... et un problème se pose à moi, pour une question d’emploi du temps, je ne peux assister qu’à un entrainement par semaine, je parle bien d’entrainement et plus de cours, un mois s’est écoulé́ j’ai avancé...pensais-je ?!

À ce moment précis, il me semble judicieux de trouver un autre dojo de la même école dans lequel je pourrai compléter mon apprentissage, je pars en quête.

Malheureusement, rien, aucune autre école d’Hakkoryu à l’horizon, l’évidence de la solitude d'une heure d’entrainement hebdomadaire me renvoi l’écho d’un coup de frein à ma progression tant souhaitée (ma détente).

De recherches en découvertes, j’entame mon second mois, j’apprends que l’ancien directeur technique de l’Hakkoryu au Japon, Soke Irie, a fondé une école de KoKoDo JuJutsu. Pour pallier mon peu d’assiduités, je pense qu’il me suffit de trouver un dojo de KoKoDo , de toute façon ces deux arts martiaux ne doivent pas être si éloignés ?!!

À la recherche d’un art martial.À la recherche d’un art martial.

Novembre 2011,

La découverte du KoKoDo JuJutsu,

Mon cours d'essai me laisse dubitatif, l'accent n'est pas mis sur la détente mais bien, sur la technique, la technique ?!!

On me parle de, stop, contact, déséquilibre, clef, projection...

Je venais chercher le pendant de l'Hakkoryu et je découvre tout autre chose, un Senseï présent qui montre, explique et corrige. Dans mon jeune cerveau de pratiquant il n'en fallait pas plus pour y semer le trouble !

Je n'ai pas avancé d'un pouce, je viens d'apercevoir un autre art martial certes proche de l'Hakkoryu de par son ex directeur technique mais totalement diffèrent dans son étude.

Je décide assez rapidement de suivre l'enseignement de ces deux écoles. Après tout, cela ne me sera que profitable !

Les semaines passent, les entrainements s'enchainent.

Je ne passe toujours pas la moindre technique à l'Hakko, je stagne et je me pose beaucoup de questions.

Au KoKoDo, c'est tout autre chose, je balbutie mais, eu égard à mon humble niveau de novice, j'en constate l'efficacité́.

À mesure que ma frustration augmente à l'Hakko, je sens mon appétit croitre pour le KoKoDo.

Entre la frustration et les questions restées sans réponse (technique) de l'Hakkoryu et la pédagogie de Shihan Anfrui alliée à l'efficience du KoKoDo JuJutsu, l'appréhension tant redoutée de devoir choisir entre ces deux écoles n'aura pas lieu.

C'est en toute sérénité́ que mon choix s'est porté sur le KoKoDo JuJutsu en tombant littéralement sous son joug.

L'étude de cet art martial est exaltant, j'assimile des techniques, j'apprends à mouvoir mon corps, à me relâcher...à me relâcher ?!!

C'est bien ça, la fameuse détente qui hantait le dojo de mes débuts, à l'Hakkoryu. Cette onde sonore sans cesse répétée mais qui ne vibrait pas en moi, malgré́ l'insistance collégiale !

Comment peut-on développer "une gamète de sensation" sans passer par l'apprentissage de la technique ?

La question me restera posée...

À la recherche d’un art martial.

Avril 2014,

La voie que j'ai décidé́ de suivre m'amène jusqu'au Japon, à Osaka pour le Taikaï (qui sera l'objet d'un autre article). Le Japon, un pays où je pense que malgré́ ma passion pour le shiatsu je n'y aurais jamais foulé le sol !

- Au pays du soleil levant, la formation de shiatsu est universitaire et la condition sine qua non pour la suivre est de parler Japonais, j'étais résigné́ -

L'affiliation de notre école au Hombu dojo d'Omiya me l'a permis, le rêve, pratiquer le KoKoDo JuJutsu à la source sous l'égide de Soke Irie et enfin, voir un cabinet de shiatsu Ja... po...nais, la précision est importante tant à Paris beaucoup de praticiens se revendiquent de cette technique tout en ayant perdu de vue son origine nipponne.

À la recherche d’un art martial.

Novembre 2014,

C'est en passionné que je débarque de mon second voyage au Japon. La pratique intensive du KoKoDo alliée à une convivialité́, dépassant de loin toutes mes attentes, a fait de cette quinzaine un véritable moment de pur bonheur.

L'apogée de ce séjour fut l'instant ou Soke Irie me proposa de tester ma technique de "shiatsuki" et, de me prodiguer quelques conseils. L'exaltation s'empara de moi quand je pus effectuer quelques pressions sur le corps de cet homme au génie martial...

Je n'aurai jamais imaginé au début de cet article pouvoir vous conter à quel point je suis heureux de pratiquer le KoKoDo JuJutsu !!!

Remerciements à mon Sensei, Shihan Anfrui, de m'avoir transmis sa passion...

À la recherche d’un art martial.

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